Un documentaire sur l'air vicié dans les cabines d'avion, réalisé par Tim van Beveren
La version français est narré par Patrice Luc Doumeyrou.
 
Ceci a été rendu possible grâce au soutien du genre et de l'initiative de l'association des pilotes allemand, Vereinigung Cockpit (VC), le syndicat allemand Ver.di, l'équipe internationale aérologique (Aerotoxic Team) et l'Association française des Victimes du Syndrome Aérotoxique (AVSA).
 
Ce film est le premier documentaire d'investigation de ce type sur l'un des aspects sombres d'une industrie par ailleurs glamour. Il traite de la mort mystérieuse d'un pilote britannique, d'hôtesses de l'air et de passagers gravement blessés, de dissimulations, de quasi-catastrophes et d'un « secret honteux » de l'industrie aéronautique. Il a déjà remporté trois prix internationaux, dont celui du meilleur documentaire au Festival international du film des Grands Lacs aux États-Unis.
 
Le film examine les intoxications parfois insidieuses causées par des additifs chimiques dangereux présents dans les huiles de moteur des avions à réaction modernes, qui peuvent se retrouver dans l'air respirable de la cabine. La plupart des voyageurs ignorent que l'air qu'ils respirent à bord provient directement et sans filtre des moteurs. Depuis longtemps, ces substances sont soupçonnées de provoquer des lésions nerveuses irréversibles.
 
Pour son film, van Beveren a interviewé des initiés, des scientifiques, des médecins, des ingénieurs, des membres d'équipage et des témoins oculaires. La multitude de documents internes, parfois explosifs et confidentiels, qu'il a obtenus de leur part, montre clairement à quel point les symptômes des membres d'équipage et des passagers concernés ressemblent à ceux d'une maladie connue sous le nom de « syndrome de la guerre du Golfe ».
 
Pendant plus de deux ans, le cinéaste a également suivi avec sa caméra les examens médico-légaux menés sur les circonstances mystérieuses de la mort du pilote de British Airways Richard Westgate († 2012). Le pilote avait légué son corps à la science, ce qui a permis pour la première fois d'étudier les effets du « syndrome aérototoxique » et de consolider les connaissances à ce sujet. Les résultats de cette enquête et les inquiétudes du médecin légiste de Sa Majesté la reine ont récemment fait l'objet d'une large couverture médiatique au Royaume-Uni.
 
Alors que les représentants de l'industrie aéronautique continuent de nier fermement l'existence du « syndrome aérototoxique », van Beveren a voyagé à travers le monde pendant ses recherches et la production de ce film : de Berlin à Londres, Paris, Amsterdam, Glasgow, Sydney, Los Angeles, Seattle et Vancouver. Sa conclusion alarmante : toute personne qui monte à bord d'un avion peut à tout moment être victime d'un risque sanitaire qui pourrait être évité.